> Adhérer ! > Faire un don > Soumettre un litige en ligne

La qualité de l’eau du robinet

Photo libre de droit de Un Verre Deau Du Robinet banque d'images et plus  d'images libres de droit de Boisson - iStock

Vérifiez la qualité de l’eau potable distribuée dans votre commune et dans ses alentours sur la carte interactive synthétisant le niveau de conformité pour 50 contaminants et paramètres physico-chimiques définis par la réglementation .
Dans la carte interactive, rentrez le code postal ou le nom de votre commune et cliquez ensuite sur le pictogramme coloré pour obtenir le détail par contaminant.

Dans l’Indre 30.000 personnes ont une eau du robinet polluée, c’est ce qui ressort de la quatrième  carte interactive de l’eau du robinet publiée par l’UFC QUE CHOISIR. Les communes concernées se situent essentiellement au sud-est de Châteauroux.

Pour parvenir à ce résultat, l’UFC Que Choisir a compilé les bulletins d’analyses réalisées par l’Agence régionale de santé entre janvier 2019 et décembre 2020. Ceux-ci indiquent que dans une vingtaine de communes de l’Indre les seuils de pesticides autorisés sont dépassés régulièrement. « Cette norme est définit de manière arbitraire », indique Olivier Andrault, chargé de mission de l’association. « Au cas par cas, les ARS évaluent le niveau de risque potentiel. La plupart du temps, elles accordent une dérogation autorisant le réseau d’eau à poursuivre sa distribution. Bien sûr, celui-ci doit tout faire pour diminuer la part de contaminants et pour revenir dans les clous ».

Un principe « pollué-payeur »

Les communes concernées se situent essentiellement au sud-est de Châteauroux, sur une diagonale allant de Sazeray à Déols en passant par Montgivray, Nohant-Vic, Ardentes et Etrechet. « Il est probable que dans cette vallée de l’Indre il y a une agriculture utilisant pas mal de pesticides. Il y a aussi », poursuit Olivier Andrault, « une difficulté des communes desservies par ces eaux-là à dépolluer de manière suffisamment efficace ». L’UFC Que Choisir estime qu’en la matière, c’est le principe du « pollué-payeur » qui s’applique, le consommateur paie sur sa facture le coût d’une dépollution rendue nécessaire par les pratiques agricoles.

Sources UFC QUE CHOISIR et FRANCE BLEU